Longue, si longue journée lamentable passé aux côtés d'une famille, où vient le jour où tout bascule, et l'on coule, on périt, dans un loin souvenir, on appartient au passé, que cela soit être avec sa femme, s'amuser avec son familier, ou boire à la taverne; quand on tombe, on ne sort à jamais, du néant.
Ainsi ma raison de vivre, en attendant que le temps passe, je vous raconte avec mes maigres phrases, une de mes curieuses péripécies, qui offre ainsi mon humble présence parmis vous aujourd'hui.
Il y un moment, dans notre vie, où tout change complètement, que ce soit physique, ou mental, et c'est exactement quand ce moment arrive, qu'on ne sait plus quoi faire.
Curieusement, je me sentais nostalgique, me promenant dans une forêt, ayant trancher quelques abraknydes en morçeau, et envelopper un village ou deux d'un voile noir où les habitants sombraient dans la folie de leurs âmes, je n'étais pas complètement sombre, puisque ce n'était pas vraiment moi, et ça, je ne le savais pas.
Je ne comprenais pas, pourquoi le monde m'avait jeté soudainement sans raisons, quand je fis rencontre d'un individu appartenant à la croyance Sram.
Il me regarda un instant, sans vraiment le constater, je cru voir sa dague se deguenner subitement de son fourreau pour attérir devant ma gorge, et sorti l'autre en visant mon oeil.
Je recula instinctivement quand un piège se mit en marche, et malheureusement, l'explosion était normalement mortel à mon égard. Mais en une intense soif de vivre, j'avais réussi à me relever, et le visage du Sram prit une autre tournure, d'un air enervé, d'un pas inquiétant, il s'avança rapidement vers moi sans que je puisse observer ses mouvements, et me planta une dague dans l'épaule étant à une distance raisonnable pour me faire perdre l'équilibre, il avança au corps à corps pour m'achever.
Et c'est à ce moment là, où tout change, quand on est sur le point de mourrir, nous sombrons dans le néant et d'une tel peur de se voir trepasser, nous nous perdons dans la folie.
Je ressenti un débordement de haine, si violente et primitive, une puissance qui dormait encore en moi, l'adrénaline me surpris de ma rapidité, et j'esquiva l'attaque mortel du jeune Sram,
laissant ma folie me guider pour la troisième fois de ma vie, je couru disctinctement sur le personnage et l'écrasa d'un coup de poing d'une pression de craqueleur, le voyant à terre, ma haine grandit encore, et je me laissait manipuler par une voix qui n'avait plus besoin de venir me prendre, j'écrasait d'un seul coup ses os, et réduisi son corps en cendres.