[ Partit ] Sham-Khorko Le parricide

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Salutatouss' ! Moi, Sham-khorko, dit le Parricide, capitaine du vaisseau le Rat Vogueur, Pourfendeur Universel des pichons, Terreur des morts-vivants et des bandits ventripotents, j'appose sur cette peau de Raul mops séchée ma candidature à vot'guilde. Une proposition qui ne peut être que maléfique, car mon savoir acquis sur les océans et les terres ne peut qu'enrichir le votre, et vice-versa, pour une malignité à tout' épreuve.
Qu'la réponse soit oui ou non, j'vous convie à une dégustation de bière bontarienne au sein même de la cité d'l'ordre moisi, sur les cadavres des gardes bien entendu, lorsque vous l'voudrez.  
Salutatouss', et que la brise emplie de sel guide vos désirs vers leur réussite.  

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Le disque rougeoyant du soleil tombait doucement vers l’horizon, aspirant la lumière du jour, étendant les ombres silencieuses du crépuscule, prêt à disparaître derrière le continent.
A l’heure où les pensées ne sont plus qu’espoir ou mélancolie, tournées vers le lendemain et le passé. Il ne fallait plus qu’une brise marine, et le lent tangage du bateau pour que Sham-khorko se perde dans ses pensées, appuyé au bastingage avant. Les cris plaintifs des gélikans volant loin  de leur île de glace rendant la scène plus pittoresque encore.
Le Rat Vogueur traçait une ligne droite dans une mer d’huile, droit vers la baie de Cania. Le sram pensa qu’il restait bien une heure avant de jeter l’ancre avec ses compagnons, et se laissa aller à ses souvenirs.

"Il n’avait que peu de souvenirs de son enfance, juste des éclats de savoir et de mort.
Il se rappelle de journées où, caché dans les recoins de Sufokia pour ne pas être surpris par Keyalke son père, il se plongeait dans des ouvrages de magie et de philosophie volés à ce dernier.

En effet, son paternel était un riche négociant par lequel transitait moult objets rares ou chers, mais qui n’avaient pour lui que valeur de marchandises.
C’est dans ces années là que Sham prit conscience des sciences magiques des dieux. L’art du Bouclier feca, l’œil du tir cra, le Sadomasochisme sacrieur, la technique Pandawushuka, la Subtile Ombre  de sram, et d’autres encore.
Mais c’est ce derneir savoir qui lui attira plus l’attention.
Dans une vie passée à se cacher, c’est cet art qui lui promettait le plus de projets. C’est ainsi que commença son apprentissage secret de la magie Sram. Tellement secret que sa famille n’en sut jamais rien, jusqu’au dernier moment.

Alors que tous croyaient qu’il était sagement à l’école, Sham fortifiait aussi bien son corps que ses connaissances. Il apprit la subtilité de nombreux pièges, qu’il commença à expérimenter sur des gardes esseulés de la ville, que l’on retrouvait au petit les membres et l’esprit en moins.
Mais sa découverte la plus importante fut la compréhension de l’invisibilité. A présent, plus aucune  bibliothèque, plus aucune cave ou coffre n’était assez profonde et secrète pour lui. [/size]

Nul ne sait ce qu’il trouva dans les pages des plus anciens ouvrages oubliés dans la poussière, compréhension de Krosmoz ou illumination philosophique, corruption d’un savoir maudit et tentateur pour les uns, vision de liberté et de violence pour y parvenir pour les autres.
Toujours est-il que son caractère changea, pour devenir impalpable et indépendant.
C’est aussi ce savoir qui changea son existence clandestine irrémédiablement, attirant sur lui l’attention méfiante de sa famille.
De plus, plus il utilisait l’Ombre magique de Sram pour disparaître, plus ses organes devenaient intangibles et paraissaient ne jamais vouloir redevenir visible; seul commençait à subsister son squelette, dur mais chaud, comme son regard. Il se drapait  pour dissimuler sa mutation, tout en sachant qu’elle ne le resterait pas éternellement.
Un soir, les méfiances et questions de Keyalke se firent plus fortes encore, et Sham décida de mettre en branle le simple plan qu’il avait échafaudé.
Alors que, se retirant dans le cave pendant que son père prenait la décision d’alerter la milice, il entreprit, de miner les fondations de la bâtisse, en ayant pris soin de regrouper au cœur de la déflagration tous les documents qui le concernaient .
Puis s’enfuit silencieusement à bord d’un bateau volé à un explorateur.
Quelques minutes plus tard, une détonation sourde et une fumée noire recouvrant la cité témoignèrent de la réussite de ses manigances, et la maison s’effondra dans les profondeurs marines, et avec elle papiers et famille.
Dans son existence de bandit inconnu, le sram réunit un équipage de compagnons fuyant la loi et l’ordre de ce monde, devenant l’équipage pirate du Rat Vogueur , leur maison flottante."  


       Une écume froide éclaboussa son visage d’os et la sortit de sa torpeur et de ses pensées, en même temps que Kal-Inkal son second l’interpellait :
« -Alors Khorko, on rêvasse ?
-Un peu qu’je rêve, si on l’faisait pas, on s’rait pas sur ce pont à aller au d’vant du monde. Les véritab’ époques de la vie sont ces cours moments de halte, entre la montée et l’déclin d’une pensée ou d’un sentiment tout-puissants. C’est là que tu s’ras rassasié, tout le reste n’est qu’faim et soif.
-J’comprends pas tout mais j’commence. Au fait, tu comptes  faire oak sur l’continent ?
-J’vais m’rendre à Brakmar, tu sais la ville noire qui fut construite en un jour. J’ai entendu parler d’une guilde intéressante à laquelle je pourrais allier mes desseins. Les promesses du crépuscule qu’ils  l’appellent. J’espère que c’est  pas encore une de ces organisations obnubilées par un chef sinon j’vais êt’ déçu. C’est là qu’y a d’la connaissance, et la, connaissance ça s’partage. Mais t’en fais pas, j’serais de retour demain soir.
-J’men fais pas pour ça capitaine. Envoie moi donc le pot d’dzibi, qu’on l’fume devant c’sacré coucher d’soleil.

Quelques minutes plus tard, la fumée odorante s’élevait en volute dansant, rouge dans la timidité du soleil qui veut se cacher.

[/hrp]Dans le jeu, je suis un sram terre de cercle 118, friant de nouvelles connaissances et de combats tactiques, encore plus réunis avec d'autres guerriers sympathiques, maléfiques et un tant soit peu réfléchis.  Hors-jeu, je suis un humain de 18 ans qui n'apprend plus sur les bancs de l'école mais sur les chemins de la vie   [/hrp]

Pour.

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On ira faire des captures ensembles ! o/

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Malsoir.
J'ai pas trop compris comment tu t'appelles, jte rebaptiserai si t'es recruté.
Tu vas être déçu, dans ma guilde mes sujets me lèchent constamment les pieds...
Concernant la requête implicite dans ta candidature, je dirais que ta présence parmis nous peut être intéressant. J'insiste pour le peut être. La guilde n'a pas vocation de se transformer en orphelinat. Si t'as de quoi nous intéresser, tu pourras te renseigner pour prétendre en faire ta seconde famille, mais d'ici là, y'a la période d'essaie.

Salutatoiss'
J'ai la langue trop barbelée pour des pieds! Je ne pensais pas que tu désirais une structure pyramidale pour la guilde. Crois-tu que c'est l'importance de ce regroupement de guerriers ? Depuis quand je recherche un orphelinat ? Les orphelinats je les fais s'effondrer sur leurs gardes pour donner aux enfants qui y sont enfermés la chance de tracer leur propre voie, dans la haine des bontariens qui les ont reclus
A quand la période d'essai ?